Xaavier Azalbert, France-Soir
Les Éditos de l'été 2025 – Trop c'est trop ! N'est-il point temps de chasser les suceurs de fric et leurs copains planqués ?
France-Soir, Pixabay
Mes amis, jouons cartes sur la table, sans chichi ni faux-semblant : l'été 2025 n'est pas une simple parenthèse de rosés frais, de merguez qui grillent sur le barbecue ou de tongs qui collent au goudron brûlant. Non. L'été, c'est une alerte rouge, une clameur qui monte des tripes d'une nation trahie ! La France, pays des Lumières que nous avons tant chéri, ressemble aujourd'hui à une vieille 2CV rouillée, poussive, bringuebalante et pilotée par des chauffards incorrigibles qui nous précipitent dans le gouffre de la décadence.
Sous la Macronie, cette promesse d'une « République exemplaire » s'est transformée en un théâtre d'absurde où les scandales s'accumulent comme des poubelles après la fête : 26 ministres éclaboussés, de Griset à Dati, Dupont-Moretti englué dans ses contradictions, le scandale Nestlé Waters où l'État ferme les yeux sur des fraudes sanitaires qui empoisonnent nos vies, et François Bayrou, Premier ministre, qui se débat dans l'affaire Bétharram avec des mensonges aussi crédibles qu'un ticket de loto gagnant dans une poche percée. Et que dire de la Cour des comptes, devenue un refuge pour copains ? Anne Duclos-Grisier, Patricia Crifo, Najat Vallaud-Belkacem, parachutés à coups de piston, payés avec nos impôts, pendant que la dette nationale explose comme une bombe à retardement.
Les dérives financières ?
Un pillage organisé ! Des valises libyennes pour Sarkozy, assistants fantômes pour Le Pen et combien d'autres, consulting en or massif pour Dati, des ministres incompétents qui dilatent la dette comme jamais, et des multinationales qui siphonnent nos ressources tandis que l'État joue les laquais. Mais là où ça fait mal, c'est que ces messieurs dames, avec leurs avantages en nature – voitures de luxe, chauffeurs, villas de fonction, etc.– partent en vacances sous le soleil pendant que les Français d'en bas, eux, se serrent la ceinture, comptent les centimes pour un billet de train ou une baguette. Et comme si ça ne suffisait pas, les lois ZFE et DPE, ces normes gonflées comme un ballon de plage sur le sable, viennent plomber nos vies : taxes sur les vieux diesels, diagnostics énergétiques qui ruinent les petits propriétaires, pendant que les politiques s'en lavent les mains. Comme le dénonce Christophe Eoche-Duval dans L'Inflation normative, cette avalanche de règles étouffe les citoyens sans jamais toucher les puissants.
Les Français n'ont pas signé pour ça ! Ils ont cru aux promesses de campagne d'un « pays en marche » sans bien sûr demander dans quel sens ! Et, voilà que les élus font l'inverse, tournant le dos à l'intérêt général. Un sondage récent révèle que 73 % des Français estiment que les politiques n'agissent pas pour eux – un désaveu assourdissant, ignoré par un système sourd et arrogant. Et Macron, lui, dans son allocution aux armées du 13 juillet, affichait une déconnexion sidérante, sans jamais présenter un bulletin de santé, laissant planer le doute sur sa capacité à gouverner. Quand va-t-il enfin entendre la voix de ceux qu'il est censé représenter ? Coluche l'avait prédit : « Élections piège à cons ! » Macron lui donne raison à chaque discours. Ajoutez l'affaire Trogneux-Jégousse-Rey : Brigitte et Jean-Michel, perdants en appel, produisent une carte d'identité périmée depuis 2022 comme preuve d'identité. Leur avocat, Ennochi, a-t-il vérifié l'identité de ses clients, comme l'exigent les régulations internationales ? On est au spectacle, un mauvais vaudeville où la vérité est la première victime.
Coluche, encore lui, avait vu juste :
« La différence qu'il y a entre les oiseaux et les hommes politiques, c'est que de temps en temps les oiseaux s'arrêtent de voler ! » Ou encore : « C'est pas compliqué, en politique, il suffit d'avoir une bonne conscience, et pour ça il faut avoir une mauvaise mémoire ! »
Et ce bijou : « La politique, c'est une profession où il vaut mieux avoir des relations que des remords, c'est préférable. » Il aurait pu proposer un « alcootest politique » : « On devrait faire souffler les hommes politiques dans un ballon pour savoir s'ils ont droit de conduire le pays au désastre. »
Et il ajoutait, nonchalamment avec son rire qui décoiffe :« Ça fait beaucoup marrer les gens de voir qu'on peut se moquer de la politique, alors que, dans l'ensemble, c'est surtout la politique qui se moque de nous. »
Si Coluche était encore parmi nous, il dirait peut-être
« Aujourd'hui, les politiques, c'est des magiciens : ils font disparaître nos sous dans leurs poches et nous laissent avec des tours de passe-passe climatiques qui nous ruinent la bagnole et la liberté ! » Ou encore « Macron, il nous parle d'exemplarité, mais son bulletin de santé, c'est comme sa parole : introuvable ! Faudrait un médecin pour soigner ce président qui nous prend pour des malades ! ».
Sans oublier que « Les ministres, ils ont des chauffeurs, des villas, et des vacances à Saint-Tropez, pendant que nous, on compte les pièces pour un sandwich ! C'est ça, la solidarité à la française : une arnaque à deux vitesses ! » Il se pencherait sans nul doute sur le fait que « La Cour des comptes n'est plus au service des citoyens, c'est une agence de placement pour les copains de Macron ! Pendant qu'ils sirotent le champagne, nous, on paye leurs factures avec nos larmes ! » Lui qui a trop souvent pris la défense du peuple dirait-il « Les ZFE, les DPE, c'est des normes qui gonflent comme des baudruches, et nous, on crève sous le poids pendant que les politiques rigolent dans leurs jets privés ! » ou encore « 80 % des Français disent que les politiques s'en foutent d'eux, et le système fait la sourde oreille ! C'est pas une démocratie, c'est un one-man-show où le public est muet ! » Quant à l'encontre du premier ministre, « Bayrou, il nous parle d'économies, mais il a laissé la dette filer comme un kleenex au vent ! Ce gars-là, c'est le roi des avantages, pas des comptes en France ! »
« Brigitte et Jean-Michel Trogneux, ils perdent en appel avec une carte d'identité périmée ! Leur avocat, il a vérifié quoi, la date de péremption du camembert ? On est dans un sketch, pas un palais de justice ! » « La politique, c'est devenu un casino : ils misent nos impôts, gagnent des villas, et nous, on hérite de la facture ! Faudrait un croupier pour virer ces tricheurs ! »
« Macron, il nous fait des discours aux armées comme un général en carton, mais il oublie qu'on n'est pas ses soldats, on est ses pigeons ! Réveille-toi, mon gars, t'es pas au théâtre ! » « Les élites, ils ont une mémoire courte et un portefeuille long ! Ils promettent monts et merveilles, et nous, on ramasse les miettes avec un sourire forcé ! »
« Faut un permis à points pour les élus : un scandale, tu perds un point ; une magouille, tu perds deux ! À ce rythme, ils conduiront plus le pays, ils le planteront dans le décor ! »
Trop c'est trop !
Cette série d'éditos de l'été, façon Coluche, va tirer à boulets rouges sur les rois des casseroles, les champions du pipeau, et leurs petits copains bien placés. Des coups de canon pour crier : « Les magouilles, ça suffit ! »
Français, cet été, on arrête de bronzer idiot. En guise de cahier d'été, on révise tous les sujets sur lesquels ces parasites se sont greffés, on s'indigne, et on chasse les rentiers du système suceurs de fric et leurs copains planqués !